Est-il vraiment besoin de le préciser ? WhatsApp est une application gratuite de messagerie et d’appel vidéo. Téléchargée par plus d’un milliard d’utilisateurs, cet application qui appartient au géant Facebook, s’illustre désormais comme l’une des plus populaires plateformes de communication en ligne.
Actuellement, WhatsApp bat des records attestés par les chiffres vertigineux de son utilisation. Nous vous proposons de découvrir dans cet article l’arrivée du web mobile et l’impact de WhatsApp au 21e siècle.
L’arrivée du web mobile un peu d’histoire
Le web mobile est une solution née avec le protocole WAP ou Wireless Application Protocol, un langage de description dérivé du HTML qui permettait d’adapter les spécificités d’internet à celles d’un téléphone portable. En 1998, on assiste à la découverte de cette technologie grâce au Nokia 7110. Dès les années 2000, les premiers navigateurs mobiles tels que Pocket Internet Explorer et Blazer font leur apparition. Une révolution est en marche.
En 2003, Nokia annonce la sortie de sa troisième génération de téléphones mobiles appelée 3G qui facilite l’accès à l’internet haut débit. Deux ans plus tard, la technologie du Wi-Fi voit le jour. Le réel essor du web mobile a commencé après le développement des smartphones et la création de forfaits internet illimités. Le téléphone ne sera jamais plus le même que son ancêtre à cadran des années 70.
En une décennie, le web mobile et toutes les technologies qui y sont associées ont connu une impressionnante évolution. Aujourd’hui, les applications pour smartphones se comptent par centaines. Gratuite ou payantes, elles sont disponibles dans les magasins spécialisés tels que Google Play et App Store. De la plus petites société aux géants du divertissement, tout le monde veut sa part d’attention et son installation sur les portables utilisateurs.
Whatsapp : des chiffres renversants
WhatsApp est une application créée en 2009 par Jan Koum et Brian Acton deux anciens de Yahoo. L’objectif de la conception de cette solution est clair dès le départ : remplacer la technologie des SMS qui devenait un peu trop obsolètes mais surtout honéreuses. Pour confisquer le marché des SMS et des texto des mains des opérateurs, l’idée s’impose d’elle-même faire une app « web based » spécial smartphone et qui utilise les protocoles du web pour véhiculer les messages et les appels. Une sorte de Skype en somme mais sans Skype et gratuit d’un bout à l’autre. En 2014, l’application est rachetée par Mark Zuckerberg. Un mouvement plutôt malin de la part du créateur de Facebook et qui intervient deux ans après son rachat d’Instagram, autre mouvement judicieux du géant des réseaux sociaux.
Aujourd’hui, WhatsApp est la meilleure messagerie instantanée avec plus de deux milliards d’utilisateurs actifs par mois (octobre 2021).
L’outil dispose d’une multitude de fonctionnalités intéressantes pour les internautes. Au nombre de celles-ci, on peut citer :
- L’échange de messages textuels et vocaux ;
- Les discussions de groupe ;
- Les appels vidéos et vocaux ;
- Le partage de contenus.
Pour ceux qui souhaitent avoir des discussions formelles, il existe même une version WhatsApp Business qui est téléchargeable dans les magasins d’applications Google Play et App Store.
Selon Médiamétrie, WhatsApp compte en juin 2020, 30 millions de visiteurs uniques par mois et 14 millions de visiteurs uniques moyens par jour. Ce sont des chiffres qui placent cette messagerie instantanée à la 6ᵉ place des marques les plus visitées au monde. Notez qu’en janvier 2021, les utilisateurs français passaient en moyenne 5.9 heures par mois sur WhatsApp.
Non seulement, WhatsApp est une application de messagerie très utilisée dans le monde mais elle a aussi totalement formatté des usages. Combien de professionnels aujourd’hui ne jure que par elle ? Combien de volume de négoces s’échangent par son truchement ? Combien de millions de messages par mois ? C’est juste vertigineux. Tout cela n’aurait jamais pu être possible sans l’amélioration du web mobile.
Reste à savoir si la reine des messageries sera pour toujours détrônable ? Effet de masse et impossibilité de la déloger ? Certains le croient. Pourtant, rien n’est moins sûr. Le web a démontré la volatilité de ses applications depuis son lancement. Qui aurait misé il y a encore 5 ans sur le décollage massif d’un TikTok dans un paysage des réseaux sociaux qu’on pensait déjà saturé ?